Hubert "Droulde" FRANCILLARD
Ce poète note âprement une désintégration du moi: il se grise, non d'une négativité totale de l'individu, mais du phénomène qui fait qu'il peut écrire .Je suis pour rire du temps qui me cisaille... ", Ou: " Je ne possède pas le courage de mon corps, parce que Je ne possède pas la sensation de ma chair ".
Trop de connaissance de soi, pour Hubert Francillard,
équivaut à une perte. I1 sent sa mort à travers son
existence même; il déteste la forme dont il sent quelle se
consume " quelque part au bord du non‑né / suspension
infinie de points qui ne peuvent être point. " Et il rêve
peut‑être d'être le silence " malgré tous
les bruits qui dévorent (s)on corps ". Un grand cri de douleur,
devant ce constat d'être " l'étrange ", "le
Blanc‑sans‑regard ", échappe au poète:
" Se dégueuler ! Sortir de soi‑mêrne,
loin, hors soi‑même. Se dégueuler. S'évanouir.
S'effacer. Effacer la Chair. Dissoudre l'Os. Décomposer le Nerf.
Et perpétuer plus encore l'Esprit. L'Esprit."
Hubert Francillard, qui a emprunté son titre,
Descente aux Envers, à
Jean‑Pierre Duprcy, se situe (dans la lignée
des désespérés lucides: Gilbert‑Lecomte, Prevel,
Artaud, Vian, Daumol. Fasciné par son néant, il l'ausculte,
quand la poésie même le construit, en porte témoignage.
Hubert Francillard, né en 1949 à La Terrasse (Isère), habite Lyon où
il est étudiant en ethnologie. En alternant, divers métiers
et vagabondages à travers l'Europe. A appartenu au Hot‑Club de Lyon, au
Groupe 21 et au Lab'Art Village, ainsi qu'au Dérouléde Débil's
Bande. Peinture et photographie. Une exposition d'encres (1970).
J'ai rencontré Déroulède dans
la boite à CHON, territoire hors normes envapé d'odeurs de mort
à base de colle d'os.
.
c'était pas joli joli.
Le poète Paul DÉROLEDE nous apparu, et nous ordonna de lui construire une cathédrale ou une caserne pleine de lignes bleues des vosges.
Comme nous étions couards, nous
le fîmes. Comme nous étions fénéants comme des
rois, nous construisimes le
"DÉROULÈDE DÉBIL'S DANDES"
et portère à dos d'homme, la bonne paroles là où
nous n'étions pas obligé de fermer notre gueule.